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Remise en cause du traité de Maastricht, 26 ans après le ministre de l’Agriculture découvre que l’eau mouille

par GS 5 Décembre 2018, 17:13 Agriculture Economie Social Société RN Marine Le Pen Parlement UE ENL UE

 

Communiqué de presse de Steeve Briois, Vice-président du RN du 05/12/2018

Ce matin sur CNews, Didier Guillaume, le ministre de l’Agriculture a fait l’aveu tardif que le fonctionnement de l’Union européenne avec des règles strictes défendues depuis 26 ans par les gouvernements successifs, conduisait la France et les Français droit vers l’austérité.

En effet, il a déclaré qu’il fallait « revoir la règle des 3 % de déficit imposé par le Traité de Maastricht » afin de pouvoir dépasser ce seuil.

Ce changement de cap soudain démontre que cette règle, imposée par des technocrates et acceptée par des partis politiques soumis au fédéralisme européen, va à l’encontre de l’intérêt des États membres. C’est ainsi que pour sortir de la procédure de déficit excessif, la France a été contrainte de mettre en place toute une série de mesures anti-sociales.

Depuis la création de l’Union européenne, les parlementaires européens du Rassemblement National dénoncent cette règle et la seule réponse des gouvernements successifs est qu’il n’est pas possible de faire autrement.

En 2015, un rapport du Fonds monétaire international (FMI) soulignait « l’incohérence » de ces normes chiffrées dans un contexte où la croissance est à moins de 2 % et où l’inflation est proche de 0 %.

Le ministre de l’Agriculture rejoint donc la longue liste, qui ne cesse de s’allonger, de ceux qui veulent remettre en cause ces critères.

La seule issue raisonnable et morale, c’est de sortir de l’hyper austérité et relancer la machine économique par l’emploi, le pouvoir d’achat et l’investissement. Pour cela, il nous faut retrouver notre souveraineté nationale et nous réarmer face aux grands défis de demain.

Rassemblement National

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