Déjà mis en examen pour sept empoisonnements dont deux mortels, le praticien fait l’objet de nouvelles investigations concernant une quarantaine de cas dont la moitié mortels.
Dans les sept cas pour lesquels il est déjà mis en cause, le médecin est suspecté d’avoir sciemment provoqué des arrêts cardiaques chez les patients de ses confrères en polluant leurs poches d’injection avec du potassium ou des anesthésiques locaux. Ce qui lui aurait permis, lui qu’on appelait si souvent à la rescousse en cas de pépin, de construire sa légende professionnelle. En cas de procès, l’anesthésiste réanimateur, déjà interdit d’exercer, encourt la perpétuit
Par Louise Colcombet et Jean-Michel Décugis le 14/05/2019