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Echec de la fusion Alstom-Siemens : la politique « perdant-perdant » d’Emmanuel Macron et de la Commission européenne

par GS 6 Février 2019, 20:33 Emmanuel Macron LREM Société Social DLF NDA Commission européenne UE Europe, Economie Industrie Mondialisation Allemagne

 

Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan, Président de DLF et de Jean-Philippe Tanguy, Délégué national de DLF du 05/02/2019

La Commission de Bruxelles a bloqué le projet d’absorption d’Alstom par Siemens sur la base des stupides règles de concurrence qui ont détruit nombre de champions industriels des pays européens.

Comme la plupart des employés d’Alstom, je combattais ce mauvais projet d’absorption par Siemens. Debout la France défendra toujours les coopérations industrielles quand elles sont équitables. Le succès d’Airbus est fondé sur l’égalité entre Français et Allemands dans un pacte d’actionnaires équilibré. 

Dans le projet de Siemens, Alstom était tout simplement dévoré par les Allemands sans contrepartie. Emmanuel Macron avait donc menti aux Français.

Au contraire, Debout la France défendrait avec enthousiasme une vraie alliance industrielle d’égal à égal. Notre demande est d’autant plus naturelle qu’Alstom dispose de meilleures technologies et d’un carnet de commande plus rempli que Siemens ! L’absurdité du projet d’Emmanuel Macron était donc totale.

Le refus de la Commission est l’occasion de tout remettre sur la table pour travailler à un nouveau projet. Néanmoins, je ne suis pas dupe des raisons du blocage de Bruxelles. Les conditions imposées par Margrethe Vestager pour autoriser la fusion consistaient à vendre des activités françaises ou allemandes à nos concurrents chinois ou canadien pour les aider à nous concurrencer ! Pour faire simple, l’Union Européenne avait peur que le champion européen soit trop fort ! Aux fous !

La Commission va-t-elle interdire aux champions Chinois et aux Canadiens de vendre leurs trains en Europe faute de respect de la concurrence? Evidemment non ! Bruxelles punit les pays européens mais protège nos concurrents étrangers.

Je n’oublie pas que la Commission Européenne avait ainsi obligé Alstom à baisser de 300 millions d’euros le prix de vente de ses activités énergies à l’américain GE ! Bruxelles agit toujours contre les intérêts des peuples.

Ainsi, l’industrie française est prisonnière de la politique « perdant-perdant » d’Emmanuel Macron. D’un côté la soumission à l’Allemagne empêche le Président de défendre les intérêts français pour faire un beau projet, de l’autre sa soumission à Bruxelles lui interdit tout patriotisme économique !

Debout la France propose deux solutions simples et urgentes à ce problème. D’abord, dénoncer les règles de la concurrence européenne en changeant les traités. D’autre part, proposer des coopérations industrielles équitables.

Debout la France

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