Edouard Philippe: le RIC ?" it bristles me"

Après les séquences multiples de "One man show" d'Emmanuel Macron - la dernière "totalement improvisée" bien sûr, ayant eu lieu à Bourg-de-Péage dans la Drôme, commune dont le maire durant plus de dix ans est l'actuel ministre de l'Agriculture Didier Guillaume- voici que le Premier ministre s'y colle.

Hier soir en effet Edouard Philippe s'est invité -chose toute aussi imprévue, bien entendu- dans une réunion publique organisée par la députée LREM Yaëlle Braun-Pivet dans le département des Yvelines à Sartrouville. Comme le Chef de l'Etat, Edouard Philippe à essayé de jouer les "écouteurs" de doléances jusqu'au moment de prendre la parole et là dans son style très britannique il vient mettre un terme aux espérances de nombre de citoyens en affirmant sa position -qui est celle d'Emmanuel Macron- relative au référendum d'initiative citoyenne ou populaire : 

" Si je devais le dire en une formule, je dirais que le RIC, ça me hérisse".

Comme on le voit, le Chef du gouvernement a une conception toute particulière de la démocratie qui selon lui, doit se cantonner à celle prévue dans l'actuelle formule. Pas question d'un RIC ou RIP (le mot "populaire" semble hérisser lui aussi !) et pas question-même s'il n'en a pas parlé- non plus d'une forte dose de proportionnelle.

Si à cela on ajoute l'annonce plus que bizarre de la constitution d'une liste intitulée RIC pour les élections européennes menée par une Ingrid Levavasseur qui se dit très fière d'avoir votée pour E.Macron contre M. Le Pen, qui affirme n'avoir aucune conviction politique et dont certains sur la liste sont des partisans déclarés du président de la République on aura donc compris que La République En Marche a lancée sa campagne électorale.

GS