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Les mauvais cours d’Histoire d’Emmanuel Macron

par GS 3 Novembre 2018, 20:50 Histoire Emmanuel Macron LREM Gouvernement Social Société UE Parlement UE Elections Europe, Presse Opinion

24 h/actu

L'auteur ou les auteurs du présent article ne partagent pas forcément les idées du BYR, ils sont publiés sur ce blogue à titre d'information.

A peine eu le temps de « souffler » quelques heures que le président Macron a été rattrapé par une de ses agaçantes manies. Il n’a rien à dire d’intéressant, mais se croit obliger de parler. Alors qu’il prépare une semaine de commémorations, le petit Emmanuel pense être de taille à nous raconter l’Histoire de France et faire ainsi mieux passer son message politique. Pour Macron, 2018 est un remake de la période d’entre-deux guerres. Soit il ne comprend rien, soit il ment. Dans les deux c’est grave docteur !

On avait perdu la trace du président de la République. L’homme à bout de force avait quitté le Palais de l’Elysée mardi soir après un Conseil des ministres avancé et bâclé pour « convenances personnelles ». Il n’aura finalement fallu que quelques heures pour retrouver la trace d’un homme amaigri qui subit les événements comme les Français subissent sa politique. C’est donc à Honfleur que le président et la Première dame ont été vus hier. Une belle ville de la côte normande loin de la grisaille et des ennuis parisiens. Des vacances rendues nécessaires en raison de l’état de fatigue du jeunot qui ferait presque passer sa femme pour une adolescente qui se cherche (ses mini-jupes sont là pour le rappeler).

Les heures les plus sombres de notre Histoire…

Mais même lorsqu’il doit prendre du repos, Macron ne peut pas s’empêcher de rappeler à tout le monde qu’il existe. Dès mercredi soir, une interview de sa Majesté paraît dans Ouest-France et les propos tenus par le président illustrent à quel point son cerveau est en manque d’oxygénation. « Je suis frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres (…) Dans une Europe qui est divisée par les peurs, le repli nationaliste, les conséquences de la crise économique, on voit presque méthodiquement se ré-articuler tout ce qui a rythmé la vie de l’Europe de l’après Première Guerre mondiale à la crise de 1929 ». Ces paroles sont-elles le résultat d’une visite incomprise à une exposition consacrée à Georges Clémenceau en marge de laquelle Macron a cru bon de faire des parallèles aussi erronés ?

Emmanuel Macron n’a pas été bon dans toutes les matières lors de sa « brillante » scolarité. L’élève Macron était plutôt intéressé par le théâtre et le français. Chacun son truc, mais après il ne faut pas trop la ramener. Ce ne sont pas les cours d’histoire pris le soir avec Stéphane Berne qui vont permettre une remise à niveau. En fait, Macron ne connaît pas l’Histoire et s’en fout puisque son seul désir est de la tordre pour arriver à délivrer son message. Il faut être pro-Bruxelles, car s’opposer à la grande machine technocratique, c’est faire germer les graines du IV Reich !

Le président ose affirmer que « L’Europe est face à un risque: celui de se démembrer par la lèpre nationaliste et d’être bousculée par des puissances extérieures. Et donc de perdre sa souveraineté ». Plus c’est gros, plus ça passe. Le nationalisme n’est pas une lèpre, mais une réponse au démembrement des nations et à la perte de souveraineté. Macon retourne la réalité pour mieux enfumer le gogo qui ira mettre un bulletin En Marche aux prochaines élections européennes. Macron n’est pas en vacances, il est en campagne.

Dommage que la réécriture de l’Histoire et du réel lui prenne tant de temps. Autrement, il pourrait voir que si un conflit arrive, ce n’est pas entre la France et un de ses voisins ou entre l’Europe et la Russie. Le conflit qui arrive est une guerre civile. Même le vieux « Gégé » Collomb l’a finalement compris. Il faut croire que le jeunot est trop fatigué pour comprendre l’évidence. Fini les bains de foule à Honfleur, il faut se reposer dans l’hôtel hors de prix (de 300 à 1 000 euros la nuit) pour recharger les batteries et se mettre au moins au niveau de son ex-ministre de l’Intérieur.

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